Dans ce récit d’une vie qui fleure bon l’autobiographie, à l’écriture simple, ondoyante et chaleureuse, l’auteur donne
la parole à son double, Nora, pour nous inviter au sein d’une famille algérienne au fil des années qui ont encadré
l’Indépendance de ce pays.
Avec une observation qui sonne toujours juste, parce que l’auteur a su la dégager de toute affèterie stylistique, les
évènements nous sont restitués avec la pointe de nostalgie propre à ces moments dont on sait qu’ils ne reviendront
plus jamais. La guerre crée des turbulences, et la famille y fait front tant bien que mal. Cependant nous sommes ici
loin des récits chargés de hargne véhiculés sans répit contre la présence des Français, bien loin de l’emphase
anticoloniale habituelle.
Ces pages retracent simplement l’histoire vivante et touchante d’une famille qui a su rester unie malgré les aléas de
la vie, une histoire humaine avec ses joies et ses larmes, qui parle au cœur et que l’on n’est pas près d’oublier.
L'auteur - Zoulikha Haba
Zoulikha Haba
Zoulikha Haba a grandi à Alger. Dans les années 70, elle part étudier à Paris puis à Londres.
Elle entame, ensuite, une carrière dans le milieu de la finance. Désormais, elle se consacre à
l’écriture. C’est l’occasion de faire le point sur son double héritage culturel, entre Orient et
Occident. Elle est à ce jour l’auteure de trois romans (l’un a été primé au Prix Fondcombe 2015,
le second au Prix National Lions de Littérature 2017) et d’un ouvrage pour la jeunesse paru en
mars 2021.