Les Souffrances secrètes des Français d'Algérie
par Raphaël Delpard

Résumé

Après 20 ans pendant la guerre d’Algérie (2000) ; L’Histoire des pieds-noirs d’Algérie (2002), Les Oubliés de la guerre d’Algérie (2003), Raphaël Delpard nous livre avec Les Souffrances secrètes des Français d’Algérie, la poursuite de son travail d’enquête et d’analyse sur l’indépendance de l’Algérie (1962). Cette fois, il aborde la période la plus tragique vécue par les Français d’Algérie. Notamment, il s’interroge à partir de deux questions : • Peut-on parler sereinement et en toute objectivité de l’indépendance de l’Algérie ? • Peut-on évoquer et préciser ce que furent les accords d’Évian et ce qui les précéda et les suivra ? Raphaël Delpard pense que oui. Il nous délivre une enquête fouillée, tentant de mettre fin à l’ostracisme qui a frappé les Français d’Algérie, au cours de ces moments tragiques et dramatiques. Il cite les témoignages de ceux qui en furent les acteurs et d’autres les victimes (les pieds-noirs) et des documents inédits. Il décrypte les intentions perverses, hypocrites et très souvent cachées ou ambiguës du politique et de l’État Français et la manipulation des Français de la métropole qui feront des pieds-noirs des victimes expiatoires… Aussi n’y a-t-il pas lieu de s’étonner si au cours des évènements, dans des circonstances atroces, avant et après la signature des accords d’Évian, c’est la curée et le nettoyage. Après les massacres barbares (du FLN) de Français (des milliers) et de 140 000 harkis, pour les pieds-noirs, un diktat leur est imposé « la valise ou le cercueil ». En quelques mois, c’est plus d’un million d’entre eux qui fuient vers la métropole. Mais en France, personne ne veut en entendre parler. L’opinion publique les abandonne, voire les rejette, les pouvoirs politiques, l’État s’en désintéressent, les intellectuels font silence sur ce drame. L’histoire elle-même regarde ailleurs…

L'auteur - Raphaël Delpard

Raphaël Delpard

Raphaël Delpard est un cinéaste et romancier français né le 26 janvier 1942 à Paris 11e. Il suit simultanément une formation de théâtre et de marionnettiste avec Jean-Loup Temporal, et réalise quelques tournées scolaires avec sa propre compagnie et un spectacle de sa création, Pierrot au pays des poissons. Il travaille ensuite comme scénariste pour des réalisateurs tels Jean-Pierre Mocky, Sam Peckinpah et Robert Enrico, puis réalisateur de sujets divers. L'une de ses premières réalisations, un film de commande s'inscrivant dans la tradition française du comique troupier Les Bidasses aux grandes manœuvres, lui apportera des ouvertures vers le genre qui lui tenait à cœur: le cinéma fantastique.